ssance :
J'obéis toutefois : je m'éloignais de vous,
Chassé par un sommeil si profond, et si doux :
Quand mon nom proféré par votre belle bouche,
M'a fait plus immobile, et plus froid qu'une souche ;
Malheureux, (ai-je dit) j'ai rompu son repos.
Lors vous avez, Madame, ajouté ces propos,
Quand seront notre attente, et nos peines finies ?
Quand seront Dionys, nos deux âmes unies ?
Tu plais seul à mes yeux, mon coeur est adouci,
Je connais ton amour, et je la sens aussi.
Réponds à mes discours, tant de respect m'offense,
Prouve-moi ton ardeur, par ta réjouissance,
Je souffrirai (mon coeur) ces innocents plaisirs,
Que je ne peux défendre à tes chastes désirs ;
Mais qu'étaient ces propos, que d'aimables mensonges ?
Je rêvais dionys, et tous songes sont songes.
Scène III
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Éraste, AMÉLIE, DIONYS , Dorise.
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Je vous nuis en ce lieu ?
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Non pas fort.
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Toutefois
Mon abord vous sépare, et vous ôte la voix.
{{Personnage|A