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Page:Jean de Rotrou-Oeuvres Vol.3-1820.djvu/296

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Et quand sera-t-il prêt ?

DIONYS

.

Dans un moment.

ÉMILE

.

Adieu.


Scène IV

.

Dionys et Lisidan seuls.

DIONYS

.

Peut-on priser assez une humeur de la sorte ?

Jamais une manie a-t-elle été si forte,

Qui n'aurait de l'amour pour un semblable amant

Et qui ne chérirait ce divertissement ;

Mais que je rentre tôt en ma mélancolie,

Ce rival importun sort de chez Amélie.

Son père le conduit, écoutons leur discours.


Scène V

.

Le Père, Amélie, Éraste, Dionys, Lisidan.

ÉRASTE

.

Puisque vous m'ordonnez d'espérer du secours.

Je souffrirai, Monsieur, et ma persévérance,

Forcera mon malheur, et son indifférence,

Cet agréable objet, à moins de cruauté,

Que de n'accorder rien à ma fidélité.