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AMÉLIE
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Quoi vous vivez encore.
DIONYS
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Il est vrai que la vie,
Quand vous m'avez quitté, devait m'être ravie.
Mais j'ai l'âme arrêtée en des liens si forts,
Que malgré mon dessein elle anime ce corps.
AMÉLIE
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Dieux ! Que j'avais de crainte, et que ma sœur m'en donne !
Mon père est au jardin, qui n'a mandé personne ;
Que vous a-t-elle dit.
DIONYS
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Rien.
AMÉLIE
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Je veux tout savoir,
Si mon respect sur vous obtient quelque pouvoir.
DIONYS
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Je n'ai rien entendu.
AMÉLIE
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Me taisant quelque chose
Vous ruinez un bien, où mon coeur se dispose,
J'ai déjà trop prié.
DIONYS
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J'en reçois cet écrit ;
Voyez combien vos vœux peuvent sur mon esprit.
Amélie lit tout bas, pui