Quelle ?
Des pays reculés où se lève le jour,
De leurs rebellions par son bras étouffées,
Aux pieds de l’Empereur apporte les trophées ;
Et de là se dispose à l’honneur de vous voir.
Sa valeur vous oblige à le bien recevoir.
Ne lui retenez pas le fruit de sa victoire :
Le plus grand des larcins est celui de la gloire.
Mon esprit agité d’un secret mouvement,
De cette émotion chérit le sentiment ;
Et cet heur inconnu, qui flatte ma pensée,
Dissipe ma frayeur et l’a presque effacée ;
Laissons notre conduite à la bonté des dieux.
(Voyant Maximin.)
Ô ciel ! qu’un doux travail m’entre au cœur par les yeux !
Scène III.
Déployez, Valérie, et vos traits et vos charmes ;
Au vainqueur d’Orient faites tomber les armes ;
Par lui l’empire est calme et n’a plus d’ennemis.
Soumettez ce grand cœur qui nous a tout soumis ;
Chargez de fers un bras fatal à tant de têtes,