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« Le voyage se fit sans que personne songea à plaisanter, tous étaient sérieux tel qu’il le convient dans des circonstances de ce genre.

Sur le débarcadère un groupe nous attendait, c’était de Sérac, le docteur Brindavoine et une autre personne que je ne connaissais pas et qui portait une boîte dont il tenait la poignée.

Le docteur Brindavoine. Monsieur Sérac.

« Tous nous nous découvrîmes et suivant le docteur qui ouvrait la marche, nous nous enfonçâmes dans les profondeurs de la célèbre forêt.


VI

COMMENT PHILIAS DUVAL PROUVA QU’IL N’ÉTAIT PAS UN CANAYEN DE SECONDE MAIN.


« Nous gravissions lentement la côte longeant la cascade. Duval causait avec le comédien. Moi, je profitais d’un moment d’inattention de l’entrepreneur pour me rapprocher du docteur Brindavoine.

« Eh bien ? lui dis-je.

« Tout va pour le mieux, me répondit le médecin, toute la bande nous attend là-haut, la mise en scène sera parfaite, nous allons rire.

« Au bout de quinze à vingt minutes nous débouchions dans une petite clairière entourée de massifs touffus. Je ne vis per-