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vie de

qu’une dame fort charitable, Mme de Lacorne, vint lui offrir sa maison ; elle se hâta d’accepter cette offre bienveillante pour jusqu’au printemps. Elle la quitta alors pour aller en habiter une autre, près de l’église paroissiale ; mais dès qu’elle y fut entrée, elle fut éprouvée par une nouvelle maladie qui mit ses jours en danger. Pour la troisième fois, son œuvre, encore si faible, était menacée de périr. Cette fois, Dieu, satisfait de l’abandon complet à sa divine volonté que ses dignes servantes avaient constamment pratiqué, voulut les consoler visiblement en rendant la santé à la fondatrice, qui devait avant peu entrer à l’Hôpital et le relever de ses ruines.