Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/39

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J’ai arrêté jusqu’à présent, comme j’ai pu, l’épanchement du sang.

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La blessure de Lautrec, en effet, n’était pas grave. Quelques jours après, le détective était sur pied. Mais il n’avait pas attendu ce moment pour agir. Des perquisitions avaient été faites dans l’hôtel de l’avenue Victor Hugo. Aucune pièce compromettante n’avait été trouvée dans l’habitation et les policiers désespéraient de découvrir le moindre indice, lorsque les regards de l’un d’eux furent attirés, dans le jardin, par une proéminence du sol où la terre avait été fraichement remuée.

On fit aussitôt des fouilles et l’on découvrit un cadavre à peine en décomposition. Les fouilles furent poussées plus loin et l’on exhuma onze autres cadavres. Douze morts ! Quels étaient ces victimes ?…

Les malheureux avaient été enterrés nus. Aucun vêtement, pas le moindre indice ne permettait de les identifier. Seul, le premier cadavre offrait encore des signes distinctifs. Les autres étaient en complet état de putréfaction. Trois d’entre eux n’étaient plus déjà que des squelettes.

Quels effroyables mystères cachaient donc cet étrange hôtel ? Quels rapports existaient entre le comte de Riva et feu le macabre Cocu à roulettes, dont le cadavre restait introuvable ?


MAIS LE COCU À ROULETTES
REPARAIT, VIVANT…



Les plus fins limiers de la police étaient sur pied. On faisait des enquêtes partout.