Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/52

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L’heure avançait. Les recherche commencèrent dans la maison. Lautrec nous conduisit dans les caves : il examinait soigneusement les dalles. Arrivé dans la cave au charbon, il poussa un cri de joie : il avait trouvé !

— Le cadavre est ici, dit-il.

M. Aubrant avait blêmi.

Vingt minutes après, un cercueil de bois ordinaire était mis à jour. Une forte odeur s’en dégageait. On le transporta dans le jardin.

— Ouvrez le cercueil ! ordonna le détective.

À ce moment, M. Aubrant se déclara indisposé. Il voulut se retirer.

— Non, dit impérieusement Lautrec, votre présence est indispensable ici.

On ouvrit le cercueil. Un cadavre décomposé apparut.

— Vous le reconnaissez ? me demanda Lautrec.

— Non.

— C’est le cadavre du Cocu à roulettes.

En effet, malgré les premiers effets de la putréfaction, je devinais, je reconnaissais les