Aller au contenu

Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vait ainsi trouvé en lui, sinon un complice, du moins un auxiliaire passif.

Les deux anciens forçats s’entr’aidaient en toutes circonstances. L’instruction ne put entrer dans tous les détails de cette ténébreuse affaire ; mais tout faisait supposer que sous le déguisement du cul-de-jatte — alias Leborgne — le comte se livrait à des actes infâmes que la pudeur nous oblige de taire. C’est ainsi qu’un beau jour, le faux de Riva apprit fort inopinément, par Mme Chélard, que son compagnon était mort et que son cadavre était exposé à la Morgue. Il se sauva d’abord, il réfléchit ensuite. Des portes de sortie se fermaient ; il fallait les rouvrir. Audacieusement et grâce à une complicité ; il enleva de la Morgue le cadavre de Brenon. Il apprit ensuite que l’identité du noyé était presque établie. Dans sa rage, il résolut de braver la police. Il se servit, comme l’expliqua Lautrec, de la main coupée de son compagnon pour détourner les soupçons.

Les événements se précipitèrent. Le détective s’étant introduit chez lui, il supposa