Participe passé
Chantet, chantede (< cantatum, cantatam).
Le participe est en -iet, -iede quand l’infinitif est en -ier. En picard -iée du féminin se réduit à -ie : despoillie, travaillie, vengie.
Participe présent
Chantanz[1]
Gérondif
Chantant : invariable.
Irréguliers
Aller
Ce verbe a trois radicaux provenant du lat. ire, vadere et probablement ambulare. Ire prête son radical au futur-conditionnel; vadere à quatre personnes de l’indicatif présent, à une de l’impératif (et aussi dans l’ancienne langue au subjonctif présent).
Ind. prés. Je vois (et vai), tu vas, vais, il vait, va; n. alons, v. alez, il vont.
Vois ne peut pas venir de vado : il correspond à vado + is, ce dernier élément étant peut-être emprunté à des formes comme conois < cognosco, nais < nascor. Vois est remplacé petit à petit par la forme vais analogique de la 2e et 3e p. sg. Vais triomphe au xvie siècle.
La 2e et la 3e p. sg., vais et vait, paraissent analogiques de fais, fait. Impératif: va (déjà sous cette forme dans des inscriptions latines) ; alons, alez.
Subj. prés. : que je voise, q. tu voises, qu’il voise; q. n. aillons, q. v. aillez, qu’il voisent. Il y avait aussi, au présent du subjonctif, un paradigme avec l mouillée à toutes les personnes, qui s’est maintenu en partie : que j’aille, ailles, aillet; aillions (auj. allions), ailliez (auj. alliez), aillent. On avait enfin d’autres formes de subjonctif présent comme alge et auge.
- ↑ Se décline comme forz, granz.