Ester
Ind. prés. Estois, estas, esta; n. estons, estez, estont. Estois est aussi difficile à expliquer que vois ; il y a eu sans doute une influence analogique, sans qu’on puisse préciser quelle est cette analogie.
Subj. prés. Estoise, estoises, estoit. Impér. Esta; estez.
Parfait. Estai, as, a, comme aimai, chantai. On a aussi une autre forme se rattachant au latin vulgaire *stetui pour steti : j’estui, tu esteüs, il estut; il esturent. L’imparfait du subjonctif est estasse ou esteüsse, suivant qu’il est fait sur la première ou sur la deuxième de ces formes.
Doner
Ce verbe est régulier ; cependant on trouve doins (< don(i)o + s) à l’indicatit présent (1ere p. sg.) et par suite doinse, doinses, doinst — doint aux trois personnes du singulier du subjonctif présent : cette 3e personne du singulier doint s’est conservée jusqu’au xviie siècle dans des formules comme : Dieu vous doint. Au futur on trouve : donerai, donrai et dorrai.
Les verbes prouver et trouver avaient à l’indicatif présent, 1ere p. sg., des formes irrégulières comme je pruis, je truis et, au subj. prés., 1ere p. sg., q. je truisse, pruisse.
Envoyer et renvoyer avaient, au futur, une forme populaire envoyerai[1], qui a survécu jusqu’au xviiie siècle. La forme enverrai, renverrai est aussi ancienne, et peut-être plus. Elle est d’ailleurs difficile à expliquer, au point de vue phonétique.
Deuxième conjugaison vivante en -IR
Cette conjugaison comprend les verbes en -ir in-
- ↑ Voir dans Littré des exemples de Corneille, Molière, etc.