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OBSERVATIONS GÉNÉRALES
Traitement de la partie posttonique du mot.
La voyelle de la syllabe atone finale des mots latins accentués sur l’avant-dernière syllabe (pénultième) tombe, sauf quand elle est un a.
Ex. :
- bonum[1] > bon ;
- fidem > foi ;
- homo > hom, on ;
- manum > main ;
- manére > manoir ;
- amáre > amer, aimer ;
- amárum > amer (adj.), etc.
Mais, avec a final :
- causam > chose ;
- cantat > chante ;
- amat > aime, etc.
Dans les proparoxytons (mots accentués sur la 3e syllabe en partant de la fin du mot) la voyelle placée entre la syllabe accentuée et la syllabe finale tombe[2] :
Ex. :
- másculum > masle, mâle ;
- ténerum > tendre ;
- préndere > prendre ;
- presbíterum > preveire (prêtre) ;
- véndere > vendre ;
- ↑ En réalité on avait en latin vulgaire bono, fide, etc. ; cf. les observations préliminaires.
- ↑ On trouve, dans les plus anciens textes, des proparoxytons apparents, comme áneme, jóvene, imágene, ángele, glórie, etc. ; mais la pénultième ne compte pas et il faut prononcer : án’me, jóv’ne, imáj’ne, ánj’le, glór-ye.