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Ex. :
- Tant aprist letres que bien en fut guarniz. (Alexis, 34.)
- Il apprit tant les lettres qu’il en fut bien orné.
- Me colchiez dous deniers que li uns seit sur l’autre. (Pélerinage, 608.)
- Placez-moi deux deniers de manière que l’un soit sur l’autre.
La conjonction que est souvent sous-entendue.
Ex. :
- Il l’aiment tant ne li faldront nient. (Rol., 397.)
- Ils l’aiment tant qu’ils ne lui manqueront pas du tout.
Quand la subordonnée consécutive commence par que nus plus, le verbe est ordinairement omis.
Ex. :
- Tant fut biaus varlès que nus plus. (Nouv. fr. du xiiie s., p. 30.)
- Ce fut un beau valet comme pas un au monde.
- Ainsi s’en va dolans que nus plus. (Enfances Ogier, 2976.)
- Il s’en va triste comme pas un.
Propositions conditionnelles
L’ancienne langue connaît toutes les formes de la proposition conditionnelle que présente la langue actuelle. Mais grâce à l’emploi de l’imparfait et du plus-que-parfait du subjonctif, elle possède un plus grand nombre de combinaisons.
Voici d’abord des cas où l’hypothèse, la condition sont indiquées par le verbe à l’imparfait du subjonctif, sans qu’il soit nécessaire de le faire précéder de la conjonction si, se, qui sert à introduire les propositions conditionnelles.