Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/104

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Et d'après Cadet de vaux :

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44. M. le docteur Cantù[1], professeur de chimie à l'université de Turin, s'est aussi occupé de ce sujet. Cet habile chimiste a obtenu de cent parties de pommes de terre desséchée, 5,27 de cendre d'un blanc grisâtre ; l'eau en dissolvait 3,51 composé principalement de carbonate de potasse, avec des traces de sulfates, de chlorures et de phosphates. La partie insoluble, formée de divers oxides métalliques et terreux, contenait sur cent parties :

2,50 100,00»

M. Cantù dit être parvenu à découvrir, dans les pommes de terre, des traces d'iode sensibles seulement aux réactifs propres à déceler les quantités les plus

  1. M. le profess. Cantù, à qui l'on doit de si belles recherches en chimie, s'est particulièrement occupé de l'iode, qu'il est parvenu à retrouver dans des corps où la présence de ce singulier produit n'avait jamais été soupçonnée. — Il a même annoncé naguère à la Société Médico-Chirurgicale de Turin, qu'il avait découvert l'iode et le brome dans les eaux minérales-alcalines de Vichy.