de la solanine (42) et de l'acide cyanhydriqae (prussique), indiqués par M. Wiking dans les pommes de terre qui ont germé et qui se sont gâtées. Ils y ont retrouvé de l'hydrogène sulfuré, que j'y ai le premier signalé (69), et dont ils attribuent la production, dans la pulpe pourrie, à la destruction de l'albumine. Enfin, ils ont dosé les proportions d'eau et de matière sèche existant dans des tubercules qui offraient un commencement d'altération, et dans les mêmes variétés parfaitement saines. Les résultats obtenus sont
Variété ronde jaune | Variété longue jaune | |||||
Tubercules sains |
Tubercules altérés |
Tubercules sains |
Tubercules altérés |
|||
Eau. | 74,3 | 76,4 | 76,27 | 77,3 | ||
Matière sèche. | 25,7 | 23,6 | 23,73 | 22,7 | ||
100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
En répétant ces expériences sur une même variété de pommes de terre, j'ai obtenu des résultats analogues, ainsi que le prouvent les chiffres suivants :
Variété jaune | ||||
Tubercules sains | Tubercules altérés | |||
Eau. | 0,75 | 0,76,58 | ||
Matière sèche. | 0,25 | 0,23,42 | ||
100 | 100 |
Les différences, comme on le voit, sont peu prononcées ; « on ne peut donc pas dire, ajoutent les