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Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/183

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Plusieurs autres membres de la Société ont également pris part à la discussion ; ce sont MM. Guimet, président ; Hénon, secrétaire ; Tissier, Lortet, Bottex, Gariot, Jourdan, Montain, Pravaz, Bonjean, etc. — J'aurai occasion de citer ailleurs les opinions de ces honorables membres, les sujets qu'ils ont traités se rapportant à une autre partie de l'histoire de la maladie des pommes de terre, que celle qui vient de faire l'objet de cet article.

Cette séance, pleine d'intérêt, a été terminée par la lecture d'un Mémoire de M. le docteur Pravaz, dans lequel il s'efforce de prouver qu'il y a eu abus dans l'extension donnée à la culture de ce tubercule. Il est devenu d'un usage presque exclusif comme moyen d'alimentation dans certaines localités, et, par ce fait, il nuit au développement physique de la population, au perfectionnement de l'espèce. Une des causes principales, ajoute l'habile médecin, qui ont fait diminuer la grande culture est, à son avis, la division des propriétés, poussée en divers endroits à des limites extrêmes. Pour remédier à un pareil état de choses, qui tend sans cesse à s'aggraver, M. Pravaz réclame une loi qui s'oppose au morcellement indéfini des terres, et, comme une disposition semblable serait d'un haut intérêt, il demande à la Société d'Agriculture d'appuyer sa proposition et d'émettre un vœu de cette nature vis-à-vis du pouvoir.

M. le docteur Pravaz a exprimé sa manière de voir