Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/184

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à ce sujet dans des pages pleines de chaleur, que je regrette vivement de ne pouvoir faire connaître ici, afin de ne pas trop dépasser les limites que m'impose la nature de cet ouvrage.

Action de la maladie sur la fécule.

74. Une des faces les plus intéressantes de la question est celle qui a rapport à l'action de la maladie sur la fécule. D'abord quelques observateurs avaient été portés à admettre que cette matière disparaissait dans les tubercules affectés ; mais des observations plus exactes sont venues détruire cette manière de voir que j'ai combattue dès le principe (69), et, aujourd'hui, il est parfaitement démontré que la fécule se conserve saine et intacte au milieu de l'altération des substances qui l'entourent, et qui semblent l'enlacer dans une sorte de réseau de couleur brune. C'est seulement dans la plus haute période de la maladie qu'elle peut subir elle-même les atteintes de l'altération, mais alors déjà les tubercules de cette catégorie, qui sont en petit nombre, ne sont plus dans un état qui permette de les utiliser.