Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/236

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de cuivre, et 3 kilog. de sel marin, sur 125 litres d'eau. D'un autre côté, ceux qui n'attribuent pas l'infection à un champignon parasite, et qui voient la cause principale de la maladie dans les circonstances météorologiques exceptionnelles qui ont régné pendant toute cette année, ne croient pas à la nécessité des précautions que nous venons de faire connaître, ils pensent que, comme il y a forte probabilité que les mêmes circonstances ne se reproduiront pas l'an prochain, il est tout aussi probable que la maladie aura disparu avec elles. Un fait qui autoriserait à admettre cette consolante manière de voir, serait celui que les journaux ont rapporté d'après la gazette de Dusseldorf. Le fermier d'un domaine du duc d'Arenberg, près de Dusseldorf, aurait reconnu que le moyen le plus sûr pour empêcher l'invasion de la maladie des pommes de terre, et même pour guérir celles qui sont déjà atteintes, consisterait simplement à herser profondément la terre où elles sont plantées, de manière à produire une évaporation abondante. Ce moyen, est-il dit, a complètement réussi.

Quoi qu'il en soit, je vais exposer ici les divers moyens qui ont été proposés, soit pour effacer dans les tubercules malades les traces de l'altération produite en eux par la maladie, soit pour permettre de les conserver après les avoir traités préalablement de manière à les purifier.

108. Le procédé suivant est dû au docteur Variez,