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Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/245

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combustion du soufre brut, le moyen d'appliquer à peu de frais cet acide en grand. »

115. M. Saluees, pharmacien-chimiste de cette ville, a également soumis des pommes de terre altérées à l'action de diverses substances, dans le but d'arrêter les progrès du mal. Les procédés qui ont offert les meilleurs résultats à cet habile confrère, sont les deux suivants : i° 130 livres de pommes de terre gâtées ont été plongées pendant 5o heures dans de l'eau tenant en dissolution huit onces d'alun ; séchées ensuite et passées dans de l'eau contenant i/200 de son poids de colle de Flandre, elles ont été séchées de nouveau et saupoudrées enfin de charbon de bois en poudre. Quatre mois après, i/3o à peine de la masse s'est trouvé entièrement altéré, le reste était presque comme au jour de l'expérience ; — 2° 30 livres de pommes de terre rouges et jaunes, presque toutes pourries au quart, ont été mises en macération pendant 24 heures dans de ï'eau additionnée de quatre onces de poudre de noix de galle ; on les a fait sécher ensuite, après quoi on les a placées dans de la poudre de charbon très sèche. Quatre mois après, elles étaient dans le même état de conservation que le jour de l'expérience ; sept tubercules seulement étaient à peu près entièrement pourris.

116. Un autre moyen donné par M. Bischoff, pharmacien à Lausanne, comme un des plus simples et des meilleurs, consiste « à mettre les pommes de