Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/184

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et, de là,

d’où l’on ne pourrait rien conclure relativement à l’équation primitive singulière.

Il faut néanmoins observer que, quoiqu’il soit vrai que l’équation primitive singulière rend les fonctions

infinies, on n’en doit pas conclure que toute équation qui rendra ces quantités infinies sera une équation primitive singulière ; il faudra, de plus, que cette équation ne rende pas la fonction

égale à une constante, car on n’aurait alors qu’un cas particulier de l’équation primitive générale.

Par exemple, si

on aura

l’une et l’autre de ces quantités deviennent infinies, en faisant pourvu que

Mais cette équation

rend la valeur de égale à zéro ou à l’infini, suivant que est positif ou négatif ; donc elle ne peut pas être une équation primitive singulière.

Prenons l’équation du premier exemple

elle donne

donc