Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/249

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Si l’on fait

étant la constante arbitraire, on a celle-ci

Cette équation est, comme l’on voit, la même que l’équation au cercle dont Leibnitz a tiré sa solution par la variation de ainsi on peut dire que l’équation au cercle, dans laquelle abscisse qui répond au centre, est la constante arbitraire, et dont le rayon est est l’équation primitive qui résout le problème dans toute sa généralité ; il est évident, en effet, que tout cercle dont le centre sera sur l’axe, et dont le rayon aura, avec la distance du centre à l’origine des abscisses, la relation qu’on suppose entre la normale et la partie de l’axe correspondante, satisfera à la question.

L’équation à la parabole, trouvée par Leibnitz, ne peut donc être qu’une équation primitive singulière ; en effet, en prenant dans la même équation au cercle les fonctions dérivées relativement à la constante arbitraire comme on l’a enseigné au commencement de la Leçon quinzième, on a l’équation

laquelle donne

valeur qui, étant substituée dans l’équation au cercle, donne

comme Leibnitz l’a trouvé ; d’où l’on doit conclure que la solution de Leibnitz n’est donnée que par l’équation primitive singulière.

On a vu que Leibnitz avait déduit sa solution de la considération de la courbe formée par l’intersection continuelle de tous les cercles que l’on aurait en faisant varier continuellement la constante c’est, en