Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/327

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Supposons que

soit son équation primitive ; on aura, par ce qu’on a vu ci-dessus,

donc, substituant ces valeurs dans l’équation proposée, et multipliant tous les termes par on aura, en changeant les signes,

Or on a, en général, comme on l’a vu,

en regardant comme des fonctions quelconques d’une autre variable donc, substituant dans cette formule, à la place de sa valeur tirée de l’équation précédente, savoir, on aura

On voit, par cette expression de la fonction dérivée que cette fonction deviendra, nulle si l’on établit entre les trois variables des relations telles, que l’on ait ces deux équations particulières

Ces équations, étant entre les trois variables serviront à déterminer les valeurs de ces variables en fonctions de la troisième ; de sorte que, par la substitution de ces valeurs, la fonction deviendra aussi une fonction de cette troisième variable. Donc, puisque sa fonction dérivée doit alors devenir nulle, il s’ensuit que la variable doit disparaître d’elle-même, et que la fonction ne pourra contenir, après cette substitution, que des constantes.

Or, les deux équations

étant du premier ordre, leurs équations primitives contiendront deux