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deux équations

ce qui donne alors l’équation primitive singulière, la surface représentée par cette dernière équation sera aussi touchée par la surface de l’équation primitive complète, dans laquelle et auront des valeurs constantes, puisque les valeurs des expressions et sont encore les mêmes, soit que et soient constantes ou variables, et les points d’attouchement pour des valeurs données de et seront déterminés par les deux équations

combinées avec l’équation primitive

de sorte que, pour chaque valeur de et il n’y aura qu’un point de contact déterminé ; d’où il est aisé de conclure que la surface représentée par l’équation primitive singulière ne sera touchée en chacun de ses points que par une des surfaces de l’équation primitive complète

mais qu’elle sera touchée par toutes celles qui peuvent être représentées par cette équation, en donnant à et des valeurs constantes quelconques ; de sorte qu’on pourra regarder cette même surface comme formée par l’intersection mutuelle et continuelle de toutes les surfaces dont nous parlons, en faisant varier successivement les valeurs des constantes et

Cette théorie n’est, comme l’on voit, qu’une généralisation de celle que nous avons donnée dans la Leçon XVIII, sur les courbes représentées par les équations primitives ordinaires ou singulièresdes équations du premier ordre à deux variables.

L’équation primitive complète