Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/37

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Il est clair que les deux séries que nous venons de donner pour l’expression de logz seront nécessairement convergentes aussitôt qu’on aura extrait de une racine telle que soit une fraction moindre que l’unité ; car alors sera une fraction plus petite encore, puisque

Ainsi, puisque dans la première série les termes sont alternatifs, le second et le troisième, le quatrième et le cinquième, etc., formeront des sommes négatives ; de sorte que la première série donnera

Au contraire, la seconde série, ayant tous ses termes positifs, donnera

Ainsi l’on a tout de suite deux limites pour la valeur de qu’on peut resserrer autant que l’on veut, en prenant toujours plus grand.

On aura, par la même raison, si

Puisqu’on a

il est visible que la différence entre les deux limites de sera

ainsi, en prenant l’une ou l’autre des deux expressions précédentes de on est assuré que l’erreur en excès ou en défaut est nécessairement moindre que cette même quantité.