Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/377

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et il est facile de trouver, par les mêmes procédés qu’on a employés pour la fonction que la condition nécessaire pour que la fonction soit considérée exacte, indépendamment de la valeur de est renfermée dans l’équation

laquelle, en remettant pour leurs valeurs, devient

Donc, pour qu’une fonction de la forme soit une fonction dérivée exacte du second ordre, c’est-à-dire une fonction dérivée d’une fonction dérivée, indépendamment d’aucune relation particulière entre et on aura, relativement à outre la première équation de condition, celle-ci :

Et l’on aurait une pareille équation relativement à si la fonction proposée contenait aussi

On trouverait de même, pour que la proposée fût une fonction dérivée du troisième ordre, cette troisième équation de condition, relativement à

et ainsi de suite.

Enfin si l’on suppose qu’on n’ait, pour la détermination d’une fonction qu’une équation d’un ordre quelconque entre et et les fonctions dérivées de et de et qu’on demande les conditions nécessaires pour que soit une fonction de indépendamment d’aucune relation entre et le problème pourra encore se résoudre par les mêmes principes et en suivant la même méthode.

Soit l’équation donnée, dans laquelle on suppose que est une fonction de si l’on met partout y+\omega à la place de et par conséquent à la place de la quantité