Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/396

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Mais les trois derniers termes sont du troisième ordre, tandis que les premiers ne sont que du second ; ainsi, en rejetant les trois derniers comme infiniment petits vis-à-vis des autres, on a simplement l’équation du second ordre

comme Taylor le trouve.

Suivant Euler, les deux équations seraien

Mais

et

à cause de

Donc, en observant que la première équation devient

laquelle, en vertu de’la seconde, se réduit à celle-ci :

qui est la même que celle de Taylor. Ainsi, comme les deux autres équations s’accordent aussi, le résultat doit être nécessairement le même.

En effet, suivant le théorème d’Euler, en ne considérant que la seule variation on a tout de suite l’équation

étant une constante arbitraire.