Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/66

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celle de de même fonction dérivée de par rapport à sera égale à la fonction dérivée de par rapport à divisée par et ainsi de suite. Or la fonction dérivée de est donc on aura

comme on l’a trouvé par la seconde équation. Et ainsi de suite.

Par ces substitutions on dépouille, pour ainsi dire, les fonctions dérivées de ce qui dépend de la variable à laquelle elles se rapportaient originairement, et on les généralise de manière qu’elles peuvent se rapporter également à toute autre variable.

Or ce qui déterminait les fonctions dérivées de à se rapporter à la variable c’était qu’elles résultaient de l’accroissement attribué à cette variable ; au lieu qu’en rapportant ces fonctions à une autre variable dont est censée fonction, l’accroissement de devient alors étant l’accroissement de la nouvelle variable. Ainsi, comme le cas particulier où l’accroissement de est simplement résulte de l’expression générale de l’accroissement de en y faisant il s’ensuit que est la condition, qui détermine les fonctions dérivées à se rapporter à la variable et qu’en général pour les rapporter à toute autre variable il n’y aura qu’à supposer égale à l’unité la fonction prime de cette variable.

Il résulte de là cette conclusion générale que, si une formule contient les fonctions dérivées relatives à une variable et qu’on veuille les rapporter à une autre variable quelconque, il faudra changer