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SECONDE PARTIE. — SECTION IX.

En second lieu, si l’on désigne par les coordonnées rectangles de chaque élément prises depuis le centre de gravité et parallèles aux mêmes axes des coordonnées de ce centre, on aura ces trois autres équations (Section citée, art. 12)

S
S
S

Or nous avons prouvé, dans le paragraphe précédent, que les valeurs des quantités sont toujours de cette forme

et nous y avons vu que, pour les corps solides, les quantités sont nécessairement constantes par rapport au temps et variables uniquement par rapport aux différents éléments puisque ces quantités représentent les coordonnées rectangles de chacun de ces éléments, rapportées à trois axes qui se croisent dans le centre du corps et qui sont fixes dans son intérieur ; qu’au contraire les quantités sont variables par rapport au temps, et constantes pour tous les éléments du corps, ces quantités étant toutes des fonctions de trois angles qui déterminent les différents mouvements de rotation que le corps a autour de son centre. Si donc on fait, dans les équations précédentes, ces différentes substitutions, en ayant soin de faire sortir hors des signes S les variables et leurs différences, on aura trois équations différentielles du second ordre entre ces mêmes variables et le temps lesquelles serviront à les déterminer toutes trois en fonctions de

Ces équations seront semblables à celles que M. d’Alembert a trouvées le premier, pour le mouvement de rotation d’un corps de figure