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SECONDE PARTIE. — SECTION IX.

d’où l’on aura sur-le-champ, pour le mouvement de rotation du corps, ces trois équations du second ordre

À l’égard de la quantité comme elle dépend des forces qui sollicitent le corps, elle sera nulle si le corps n’est animé par aucune force ; ainsi, dans ce cas, les trois quantités seront nulles aussi, et la seconde des trois équations précédentes sera intégrable d’elle-même mais l’intégration générale de toutes ces équations restera encore fort difficile.

En général, puisque S et que est une fonction algébrique des distances (art. 18), dont chacune est exprimée par

en désignant par les coordonnées du centre fixe des forces, il n’y aura qu’à faire dans la fonction les mêmes substitutions que ci-dessus, et, après avoir intégré relativement à toute la masse du corps, on aura l’expression de en d’où l’on tirera par la différentiation ordinaire les valeurs de qui sont les mêmes que celles de Comme ceci n’a point de difficulté, nous ne nous y arrêterons point ; nous remarquerons seulement que les équations précédentes reviennent à celles que j’ai employées dans mes premières recherches sur la libration de la Lune.