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NOTES.

ou simplement

en remarquant que, d’après l’hypothèse, cette égalité a lieu au point de départ.

Cela nous montre déjà que, pour toutes les positions comme pour la position initiale, la force vive de la masse dans le mouvement que nous considérons, est égale à la somme des forces vives des masses dans les mouvements partiels.

Il est maintenant bien facile de prouver que la force est nulle et, par conséquent, que le mobile parcourt la courbe dans le mouvement composé. En effet, cette force est égale et contraire à la résultante de la force centrifuge et des composantes normales des forces or la force centrifuge dirigée en sens inverse du rayon de courbure de la courbe est, en appelant ce rayon de courbure,

ou, d’après ce que nous avons démontré,

d’ailleurs les composantes normales des forces sont respectivement égales et contraires à puisque les masses décrivent la courbe dans les mouvements partiels ; il y a donc équilibre entre la force centrifuge et les composantes normales des forces extérieures par conséquent, la force est nulle.

Nous avons supposé, dans ce qui précède, le point complètement libre ; s’il était assujetti à rester sur une surface, le théorème serait encore vrai, car ce dernier cas se ramène à celui d’un point libre par l’introduction d’une force normale à la surface.


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