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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

et aux Livres que M. de Redern vous remettra. Je vous souhaite une bonne année et vous embrasse de tout mon cœur.

D’Alembert.

P.-S. — Je reçois en ce moment le Volume de 1766. J’en ai payé le port à M. Mettra il n’y a pas l’ombre de raison à vouloir que cela soit autrement. Je n’ai pas encore eu le temps de le lire ; et vous croyez bien que je commencerai par votre Mémoire sur le passage de Vénus.

À Monsieur de la Grange,
de l’Académie royale des Sciences, et directeur
de la Classe mathématique, à Berlin
.

62.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 28 février 1769.

J’ai reçu, mon cher et illustre ami, il y a près d’un mois, les paquets que vous avez remis au comte de Redern ; j’ai envoyé d’abord à M. de Castillon un exemplaire de votre Mémoire sur les verres optiques, et j’ai ensuite présenté à l’Académie votre cinquième Volume, ainsi que le nouvel Ouvrage de M. de Condorcet. Elle m’a chargé de vous en témoigner sa reconnaissance, et je vous prie en même temps de recevoir aussi mes très-humbles et très-sincères remercîments des présents dont vous m’avez honoré, et dont je suis d’autant plus flatté que je les regarde comme une marque de la continuation de votre estime et de votre précieuse amitié. Je vous demande pardon d’avoir tardé à m’acquitter de ce devoir ; une indisposition, qui m’a duré quelques jours, m’en a empêché ; d’ailleurs, je voulais me mettre auparavant un peu au fait des matières que vous venez de traiter, pour être en état d’en