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me charge de vous faire ses compliments. Je lui ai communiqué votre réponse à ses objections ; il en a pris copie. J’ignore s’il a quelque réplique à y faire, mais du moins il est honnête et vous n’aurez pont à vous plaindre de lui.

J’écris encore à M. Bitaubé de vous faire rembourser par M. Michelet le prix du deuxième Volume du Calcul intégral d’Euler. Si vous persistez dans les façons (ridicules entre amis) que vous faites à ce sujet, vous me priverez de l’avantage d’avoir beaucoup plus tôt par votre moyen ce qui pourra paraître d’intéressant, car je vous prierai de ne me plus rien envoyer.

Je compte avoir dans trois semaines ou un mois une occasion pour vous faire parvenir trois exemplaires de la nouvelle édition de mon Traité des fluides, un pour vous, un pour M. Lambert et le troisième pour l’Académie.

J’attends le Volume de 1767 et ceux qui auront pu paraître depuis, comme 1763. J’ai fait remettre à M. de la Condamine le Volume de 1766. Je n’ai pu savoir s’il le gardera, parce qu’il est à la campagne et n’en est pas encore revenu. En tout cas, j’aurai soin qu’il ne soit pas perdu. Adieu, mon cher et illustre ami ; que le dieu qui préside à la Géométrie vous conserve : pour moi, je n’existe plus.

À Monsieur de la Grange, directeur de la Classe mathématique
de l’Académie royale des Sciences, à Berlin
.

78.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 25 mars 1770.

Voilà, mon cher et illustre ami, trois exemplaires de la nouvelle édition de mon Traité des fluides, un pour vous, un pour l’Académie, que