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107.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 5 juin (1772).

Mon cher et illustre ami, je vous envoie nos Mémoires de 1770, et j’y joins un exemplaire de ceux qui m’appartiennent pour M. le marquis de Condorcet, auquel je vous prie de vouloir bien le remettre de ma part. Je comptais pouvoir vous envoyer en même temps le second Volume des Commentaires de Goettingue, qui a paru depuis peu ; mais il ne m’a pas encore été possible de l’avoir, nos libraires ne l’ayant pas encore reçu de la foire de Leipsick. Ainsi j’en remets l’envoi à une autre occasion, et je le remplace, en attendant, avec un exemplaire des Dissertations physiques et mathématiques[1] de Kæstner, qui ont paru l’année passée et qui ne vous sont peut-être pas connues. Je joins de plus à tout cela un exemplaire d’un Ouvrage singulier, qui a été publié ici cet hiver par souscription, et dont vous jugerez. Si vous entendiez l’allemand, je pourrais vous envoyer quelques autres Ouvrages plus ou moins dignes de votre attention ; mais, après tout, vous n’avez pas beaucoup à regretter de ne pas savoir cette langue.

J’ai répondu, il y a deux ou trois jours, à votre Lettre du 21 mai, et je compte que j’aurai bientôt une nouvelle occasion de vous écrire ; c’est pourquoi je me contente ici de vous renouveler les assurances de ma reconnaissance et de mon dévouement en vous embrassant de tout mon cœur.


  1. Dissertationes mathematicæ et physicæ. Altenbourg, 1771 ; in-4o.