Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/328

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depuis ce moment, et j’ai toujours le manuscrit que je remettrai à la personne qu’il m’indiquera. Ma situation ne m’a permis que de le parcourir, et il m’a paru renfermer, en général, des vues estimables et utiles

À Monsieur de la Grange,
de l’Académie des Sciences de Prusse et de celle de France, à Berlin
.
(En note : Répondu le 26 septembre par M. Thiébault.)

145.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 25 septembre 1776.

Je profite, mon cher et illustre ami, du départ de M. Thiébault pour vous écrire et pour vous envoyer sans frais le nouveau Volume de nos Mémoires, ainsi que les deux derniers Volumes des Commentaires de Gœttingue ; ces deux Volumes ne contiennent rien d’intéressant pour vous, mais il faut que vous les ayez, puisque vous avez déjà les premiers. Je compte que vous aurez reçu, à l’heure qu’il est, un paquet que je vous ai adressé par le canal de M. de Lalande ce paquet contient un exemplaire de mon Mémoire sur les intégrales particulières pour vous et un exemplaire de mon autre Mémoire sur le mouvement des nœuds pour le marquis de Condorcet ; comme ce dernier exemplaire est sans figures, parce que lors de l’envoi les planches n’étaient pas encore prêtes, je vous en envoie maintenant les figures à part, et même doubles, pour que vous en remettiez un exemplaire au marquis de Condorcet et l’autre à M. de la Place ; vous les trouverez dans le Volume de nos Mémoire. Je suis très-flatté du suffrage du marquis de Condorcet, que je regarde comme un des meilleurs juges dans la matière dont il s’agit ; je vous prie de lui en témoigner ma sensibilité ;