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Notre Volume de 1778 a paru il y a deux ou trois mois dites-moi si vous avez celui de 1777, afin que vous receviez à la fois tout ce qui vous manque. Je joindrai à l’envoi les deux derniers Volumes de Göttingue.

Ayez la bonté de me donner des nouvelles du marquis Caraccioli. Est-il parti ? est-il déjà installé dans sa vice-royauté[1] ? Dès que je le saurai arrivé en Sicile, je lui écrirai pour le complimenter.

J’ai depuis quelque temps une velléité de faire un voyage en Italie, et vous jugez bien que je passerai par Paris à mon retour ; mais je n’ai encore pris aucune résolution. S’il était vrai que vous voulussiez venir à Berlin cet été, comme on le dit, ce serait une raison de ne pas penser à ce voyage pour cette année.

Adieu, mon cher et illustre ami ; vous connaissez assez les sentiments par lesquels je vous suis attaché depuis longtemps pour que je n’aie pas besoin de vous en renouveler les assurances. Je compte toujours de mon côté sur votre sincère amitié, et je vous embrasse de tout mon cœur.


165.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 15 avril 1781.

J’ai bien des excuses à vous faire, mon cher et illustre ami, d’avoir été si longtemps sans vous marquer ma reconnaissance du présent dont vous m’avez honoré. M. Formey a présenté vos deux Volumes à l’Académie dans la séance publique du 27 janvier, et il m’a remis en même temps de votre part l’exemplaire que vous m’aviez destiné. Je m’étais proposé de ne différer à vous en remercier que jusqu’à ce que j’eusse assez étudié cet Ouvrage pour être en état de m’entretenir un peu avec vous sur les

  1. Il avait été nommé vice-roi de Sicile.