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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

parlerai une autre fois. Il ne me reste de place que pour vous embrasser.

Ce ……… de Lalande est allé en Italie[1] ; j’espère que les Italiens le secoueront comme la vermine à laquelle il ressemble.


16.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 30 juin 1765.

Mon cher et illustre ami, je vous serai très-obligé de vouloir bien accueillir M. Desmarets[2], qui vous rendra cette Lettre et qui voyage en Italie pour y faire des observations d’Histoire naturelle. C’est un homme de mérite et très-éclairé, à qui je ne doute pas que vous ne procuriez toutes les facilités qui dépendront de vous pour remplir son objet dans la partie de l’Italie que vous habitez, et qui doit être bien glorieuse de vous posséder. Adieu, mon cher et illustre ami, je vous embrasse de tout mon cœur et vous souhaite une bonne santé.

D’Alembert.

  1. Joseph-Jérôme Le Français de Lalande, astronome, littérateur, membre de l’Académie des Sciences (1753), né le 11 juillet 1732 à Bourg (Ain), mort à Paris le 4 avril 1807. Comme on le voit ici, d’Alembert professait peu d’estime pour le caractère intrigant et hargneux (expression de Turgot) de son confrère. Lalande a publié une relation très-intéressante de son voyage sous le titre de Voyage d’un François en Italie, fait dans les années 1765 et 1766. Venise et Paris, 1769, 8 vol. in-12.
  2. Nicolas Desmarets, membre de l’Académie des Sciences (1771), puis de l’Institut, né en 1725, mort en 1815.