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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

jusqu’à ce que le jugement ait été porté en forme, ce qui sera vers la fin de ce mois. Je vous en donnerai avis sur-le-champ et je crois pouvoir vous en féliciter d’avance, à moins, ce que je ne crois pas, que les commissaires ne remettent le prix, à quoi je m’opposerai très-fort ; car assurément nous ne pouvons rien espérer de mieux que ce que vous avez fait.

M. Euler s’en va, dit-on, à Pétersbourg pour quelque mécontentement qu’il a eu à Berlin. Je lui ai écrit pour l’en dissuader. S’il s’en va, et que vous vouliez le remplacer, vous n’avez qu’à m’écrire un mot et je ferai de mon mieux pour vous servir.

Voilà une petite addition au Mémoire que je vous ai envoyé. S’il est imprimé il ne faudra point faire usage de cette addition, mais seulement faire un carton ou simplement un errata, dans lequel vous ne mettrez que les deux ou trois dernières valeurs de celles qui diffèrent le plus des résultats que je vous ai envoyés. Si le Mémoire n’est pas imprimé, vous ferez en conséquence les changements nécessaires et vous insérerez le reste à son lieu. Peut-être, au reste, pourriez-vous mettre le tout en addition à l’errata si le Mémoire est imprimé. Vous ferez ce que vous jugerez le meilleur. Adieu, mon très-cher et très-illustre ami.

(Addition au Mémoire dont il a été précédemment parlé.)
Du 4 mars 1766.

Ayant vérifié de nouveau et perfectionné à certains égards les calculs que je vous ai envoyés pour les rayons d’un objectif à trois lentilles, je les ai trouvés comme il suit :