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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

Je vous serai très-obligé de me faire savoir comment il faudra que je m’y prenne pour que le prix me soit délivré, n’ayant point de récépissé du secrétaire et ayant même négligé de mettre mon nom dans un billet cacheté, comme on le pratique ordinairement.

La question pour 1768 est aussi importante que difficile et méritait bien d’être proposée une fois par votre Académie, mais je n’oserais me flatter de réussir dans un sujet auquel les plus grands géomètres de l’Europe se sont déjà exercés. Adieu, mon cher et illustre ami ; je vous embrasse de tout mon cœur et vous serai attaché toute ma vie.

À Monsieur d’Alembert, de l’Académie française,
      de l’Académie royale des Sciences de Paris, etc.,
                rue Saint-Dominique, faubourg Saint-Germain,
                          vis-à-vis Belle-Chasse, à Paris
.

27.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, le 19 avril 1766.

Mon cher et illustre ami, il faut que, pour toucher l’argent de votre prix, vous envoyiez à quelqu’un domicilié à Paris un papier signé de vous : et conçu à peu près en ces termes « Je soussigné, membre de la Société royale des Sciences de Turin et de l’Académie royale des Sciences de Prusse, m’étant déclaré l’auteur de la pièce sur les satellites de Jupiter qui a pour devise Multum adhuc restat operis et qui a remporté le prix de l’Académie royale des Sciences de Paris pour la présente année 1766, ai donné commission à M. … de retirer le montant de ce prix des mains de M. de Buffon, trésorier de ladite Académie royale des Sciences de Paris. À Turin, ce …