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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

vous enverrai l’errata incessamment. Je vous préviens seulement que, dans le morceau sur le Calcul des probabilités, l’imprimeur a mis en deux endroits dix-sept fois pour cinq fois, et dans un autre, donnera un écu à Pierre pour recevra un écu de Pierre. Vous vous apercevrez aisément de ces petites inadvertances, qui viennent peut-être de la copie, car l’Ouvrage n’a pas été imprimé sous mes yeux. Je souhaite que cet Ouvrage ne vous déplaise pas, et je désire fort savoir en détail votre avis sur les morceaux qu’il contient et dont vous connaissez déjà la plupart ; mais je les ai retouchés en plusieurs endroits.

Je tiendrai la parole que je vous ai donnée de vous envoyer dans le courant de l’année prochaine quelques broutilles pour votre Volume ; en attendant, je travaille à mettre en ordre des matériaux pour un quatrième Volume d’Opuscules, et peut-être même pour un cinquième. Donnez-moi de vos nouvelles et de celles de vos travaux. Je vous embrasse, mon cher et illustre ami, de tout mon cœur. Mille compliments à MM. Bitaubé et Thiébault, et mille respects à l’Académie. Le P. Frisi, qui est ici pour l’hiver, vous fait mille compliments.

P.-S. En finissant cette Lettre, je reçois l’errata ci-joint que je vous envoie ; vous mettrez les six à chaque exemplaire. Il me manque votre Volume de 1759 et les suivants, excepté 1764.

À Monsieur de la Grange, de l’Académie royale des Sciences,
et directeur de la Classe mathématique, à Berlin
.

43.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 7 février 1767.

Il y a un siècle, mon cher ami, que je n’ai entendu parler de vous ; je crois pourtant que vous vous portez bien. On est très-inquiet de