Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pera pas de la quantité qui, à cause de très-grand, est nécessairement infiniment petite.

Il serait beaucoup plus difficile de trouver la valeur de si les variables étaient plus de deux, surtout à cause que l’intégration doit être telle, qu’elle n’embrasse que les valeurs de ces mêmes variables qui sont comprises entre les limites et mais on pourra, dans ces cas, se servir de l’approximation que nous avons donnée dans le numéro précédent.

Pour cela, on remarquera que puisque nous avons fait et que est supposé fort grand, le nombre devra être fort grand aussi ; de sorte qu’on aura, à très-peu près,

en continuant cette série jusqu’à ce que quelqu’un des nombres devienne négatif : donc on aura

et il n’y aura plus qu’à multiplier cette quantité par c’est-à-dire par la valeur moyenne, ou si l’on veut par la plus petite valeur de . Or, comme on a

il est clair que la plus petite valeur de sera celle où la quantité sera la plus grande ; et il est facile de voir que cela arrivera en prenant à cause de et supposant que et soient les plus petites de toutes les quantités ainsi, on aura