Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/408

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dépendront de l’équation du troisième degré

et les racines de l’équation analogue

où les coefficients et seront donnés par l’équation du second degré

et étant rationnels ; et il en sera ainsi des coefficients et

Par la même raison, si l’équation dont il s’agit subsistait aussi entre les racines on aurait de plus pour les trois racines l’équation

et les coefficients seraient dans ce cas les racines de l’équation du troisième degré

étant rationnels ; il en serait de même des coefficients et

On voit assez par là les conséquences analogues que l’on peut tires pour les autres cas ; on doit seulement se souvenir que ces conclusions peuvent souffrir quelques exceptions dans les cas particuliers des racines égales (104).

112. Pour éclaircir ce que nous venons de dire par quelques exemples, considérons d’abord les équations qu’on appelle réciproques, et qui sont telles, que les coefficients des termes équidistants des extrêmes sont égaux, de cette manière

il est visible, par la forme de cette équation, qu’elle demeure la même