Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/148

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tellite dans laquelle c’est-à-dire, que le second satellite soit aussi en conjonction, on trouvera que la marche de l’équation dont il s’agit sera entièrement analogue à celle de l’équation du second satellite (Article LXVI).

LXXII.

L’équation que nous venons d’examiner ne se trouve point dans les Tables du troisième satellite ; M. Wargentin s’est contenté de l’indiquer dans la Préface de ses Tables (Mémoires de la Société d’Upsal, pour l’année 1741), où il dit Multæ etiam observationes satis manifeste indicant tertium æquatione alia indigere cujus fere eadem est quantitas et natura cum æquatione nova primi ; sed quoniam observationes non paucas habeam que eam vel minorem, vel nullam arguant, hujus æquationis in Tabulis nullam habere rationem satius judicavi ; et ailleurs (dans la Dissertation qui est à la tête des observations du second satellite) : In motibus tertii satellitis deprehenditur inæqualitas quædam quæ indicat eum esse retardatum in conjunctionibus, sed acceleratum in oppositionibus secundi ; et plus bas : Est etiam hæc inæqualitas tertii similis inaequalitati supra descriptæ secundi ; ce qui s’accorde parfaitement avec ce que nous avons trouvé dans l’Article précédent. Il est vrai que cette équation a paru à M. Wargentin de la même quantité que celle du premier satellite, au lieu qu’elle n’en est qu’environ les deux tiers, suivant notre Théorie ; mais ce savant Astronome avoue lui-même qu’il ne regarde pas son résultat comme fort exact, l’ayant trouvé quelquefois moindre, et même nul, et que c’est pour cette raison qu’il a cru devoir s’abstenir d’en faire usage dans ses Tables.

LXXIII.

Avant de quitter la formule de l’Article LVI, nous dirons deux mots des termes qui dépendent de élongation du quatrième satellite au troisième, et dont le plus considérable est celui-ci