Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/215

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les valeurs des quantités qui dépendent des époques des arguments et aussi bien que les coefficients n\varepsilon qui expriment les plus grandes équations ; mais, pour que toutes ces déterminations fussent exactes, il faudrait que les autres termes qui doivent entrer dans les équations du centre fussent nuls à la fois, ce qui paraît assez difficile ; d’ailleurs les incertitudes et les variétés qu’on trouve lorsqu’on compare les observations de ces deux satellites, et qu’on veut fixer les quantités et les périodes des équations dont nous parlons, donnent tout lieu de croire que ces équations sont plutôt des résultats de différentes équations particulières qui, ayant à peu près les mêmes périodes, se confondent ensemble, comme nous l’avons déjà observé par rapport aux deux premiers satellites.

CXVIII.

Je finirai ces remarques par donner un léger essai de calcul sur les valeurs des quantités et, pour plus de simplicité, je supposerai que les masses du premier et du quatrième satellite soient considérablement plus petites que celles du second et du troisième ; hypothèse qui n’a d’ailleurs rien de choquant.

Donc, puisque et sont des quantités fort petites, et seront fort grandes, par conséquent l’équation de l’Article CXV se réduira à très-peu près à celle-ci

d’où l’on tire

On aura de plus par les formules de l’Article LXXXVI en mettant au lieu de et ne conservant que les termes qui renferment et on aura, dis-je,