Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/30

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fuge et avec l’attraction de la Terre. Pour cela, nous supposerons que le premier méridien de la Lune, d’où l’on commence à compter les angles soit celui qui passe par la Terre, lorsque le lieu moyen de cette Planète est égal à son lieu vrai, et nous regarderons l’attraction de la Terre comme agissant dans le sens du diamètre de l’équateur qui se trouve dans le premier méridien ; ce qui est vrai à très-peu près, à cause que la Lune nous présente toujours sensiblement la même face. Or soient le rapport de la force centrifuge à la pesanteur sous l’équateur de la Lune et la distance moyenne du centre de la Lune à la Terre ; on trouvera généralement pour la figure de chaque couche

et les deux quantités et seront déterminées par les deux équations suivantes

(K)

et étant égales à ce que deviennent et lorsque la démonstration de ces formules est facile à trouver par les principes établis par MM. Clairaut et d’Alembert ; je ne la donne point ici, pour ne pas écarter trop de mon objet principal. On aura donc dans cette hypothèse

et par conséquent on trouvera