Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/305

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ces formules peuvent quelquefois être plus commodes que les précédentes, surtout lorsque les quantités varient très-peu, et que les latitudes sont fort petites.


CHAPITRE IV.

DE LA THÉORIE DE LA LUNE.


§ I. — Application des formules des Chapitre précèdent
à cette Théorie
.
XL.

Pour faire cette application, il n’y a qu’à imaginer que le Corps que nous avons regardé comme immobile et auquel nous avons rapporté les mouvements des deux autres, soit la Terre, que le Corps soit la Lune, et que le Corps que nous avons supposé beaucoup plus éloigné du Corps que ne l’est le Corps soit le Soleil, dont la distance à la Terre est en effet très-grande par rapport à la distance entre la Terre et la Lune. Ainsi sera le rayon vecteur de l’orbite de la Lune autour de la Terre, le rayon vecteur de l’orbite apparente du Soleil, et sera la distance rectiligne entre le Soleil et la Lune.

De plus représentera la latitude de la Lune par rapport à un plan fixe que nous prendrons pour l’écliptique, et représentera la latitude du Soleil ; sera la longitude de la Lune et celle du Soleil, comptées à l’ordinaire dans l’écliptique.

Pour savoir quel est ce plan que nous prenons ici pour l’écliptique, et que nous avons vu dans le Chapitre I être celui par rapport auquel les mouvements des Corps et sont les plus simples qu’il est possible,