Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/306

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nous remarquerons que, d’après les suppositions de l’Article XXXVIII, on trouve, lorsque

de sorte qu’on aura aussi [Article XXXVI formule ]

donc, puisqu’on a en même temps (Article XXXVIII)

il s’ensuit que le plan dont il s’agit est celui dans lequel le Soleil et la Lune se trouvent en même temps, lorsqu’ils sont à la fois en conjonction et dans leurs apsides.

Maintenant, puisque nous avons fait (Article XXXIV)

on aura

de sorte que, si l’on suppose (ce qui est permis) que les valeurs moyennes de et de soient égales à l’unité, on aura égal à la valeur moyenne de c’est-à-dire,


or, en prenant pour la parallaxe horizontale moyenne de la Lune et pour celle du Soleil, on aurait à très-peu près ; d’où l’on voit que la quantité sera en effet très-petite.

Or, comme les observations nous apprennent que les orbites de la Lune et du Soleil sont presque circulaires, il est clair que les variations-des quantités et devront être fort petites ; de sorte que, si l’on fait