Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/316

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Or, comme on doit avoir on peut supposer

et l’on aura

l’angle étant arbitraire et dépendant de l’inclinaison primitive de l’orbite de la Lune en effet, il est clair que la plus grande valeur de sera de sorte que exprimera la plus grande latitude, c’est-à-dire, l’inclinaison de l’orbite ; donc, puisqu’on sait par les observations que l’inclinaison de l’orbite lunaire est assez petite, et d’environ la constante sera toujours très-petite et la constante presque égale à l’unité ; car on aura à peu près

environ

de sorte que la quantité est encore plus petite que la quantité qui exprime le rapport des parallaxes de la Lune et du Soleil ; d’où il s’ensuit que l’on pourra négliger sans scrupule les termes qui se trouveront multipliés par le carré et les puissances plus hautes de .

XLVI.

Il est facile de voir, par l’expression de qu’on vient de trouver, que l’angle n’est autre chose que la distance de la Lune au nœud, c’est-à-dire, l’argument de latitude ; d’où il s’ensuit que, si l’on retranche cet angle de la longitude de la Lune dans son orbite, on aura la longitude du nœud. Donc, si dénote la longitude moyenne de la Lune, on aura pour la longitude moyenne du nœud ; or, les longitudes moyennes étant à peu près les mêmes dans les orbites des planètes et dans l’écliptique, sera la valeur moyenne de et sera par consé-