Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/346

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ou bien, en réduisant,

d’où

et, à cause de et (no 5),

d’où l’on voit que la valeur de doit être négative et égale à environ deux tiers de la valeur qu’elle doit avoir dans le cas de l’équation constamment proportionnelle au carré du temps ; quant au mouvement séculaire moyen, il ne diffère que de de celui qu’on a trouvé dans le cas dont nous venons de parler.

Dans l’hypothèse présente, on aurait donc pour l’équation séculaire, qui devra être ajoutée au mouvement moyen au bout de siècles comptés depuis 1700,

et, pour les siècles qui précèdent 1700, il n’y aura qu’à prendre négatif.

Et la valeur du coefficient sera

environ.

9. On trouverait des résultats différents si l’on adoptait d’autres hypothèses à l’égard de l’angle et il est clair que, tant qu’il ne s’agira que de satisfaire aux données du no 4, on sera le maître de donner telles valeurs qu’on voudra à et à de sorte que le Problème de l’équation séculaire de la Lune, envisagé sous ce point de vue, est entiè-