Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/495

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déduits. On peut supposer de plus que ces éléments soient ceux de l’orbite non altérée, puisque, en faisant abstraction des perturbations qui ont précédé et suivi l’apparition de cette comète en 1661, elle aurait dû se mouvoir toujours dans le même plan et avoir le périhélie placé dans le même lieu du ciel.

Nous prendrons donc, pour plus de simplicité, le temps du passage par le périhélie en 1661, c’est-à-dire, le 21 janvier temps moyen de Paris, pour l’époque du temps en supposant positif après cette époque et négatif avant elle, et en se souvenant que exprime l’angle du mouvement moyen du Soleil (no  20).

Nous prendrons de plus le plan qui coupe l’écliptique et sous un angle égal à (cet angle doit être du côté du Nord et sur la partie de l’écliptique comprise entre et pour le plan fixe des coordonnées et et nous prendrons l’axe des dans la ligne menée du Soleil au point de ce plan qui répond à de longitude comptée depuis le lieu de l’équinoxe en 1661. Nous rapporterons ensuite à ce même plan et à ce même axe les lieux des planètes perturbatrices au moyen des coordonnées rectangles Ces déterminations s’accordent avec les suppositions des nos 2 et 25.

62. Cela posé, soient, comme dans la Section deuxième, le grand axe de l’orbite non altérée, le paramètre de ce grand axe, et l’excentricité de l’orbite, égale à la distance périhélie sera

Or, par les observations de 1661, on a conclu la distance périhélie (la distance moyenne du Soleil à la Terre étant ) ; on aura donc

Mais j’observe que, comme les éléments de 1661 ont été calculés dans