Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/622

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on aura

or, ayant

on trouvera

d’où

et de là on aura pour le coefficient de le nombre ensuite on trouvera pour celui du terme le nombre d’où l’on voit que ce dernier terme est le plus considérable après les deux premiers, mais qu’en même temps il est extrêmement petit à leur égard, de sorte qu’on sera en droit de négliger tous les suivants ; c’est pourquoi l’équation du temps pourra être représentée avec toute l’exactitude requise par cette formule

Remarque III.

45. Puisque dans les Exemples ci-dessus, on n’a poussé le calcul que jusqu’à l’a seconde division, et qu’on a ensuite négligé le reste de cette division comme nul, quoiqu’il ne fût que très-petit, il n’est pas surprenant que les valeurs trouvées par ce moyen diffèrent un peu des véritables en effet on voit, par la formule précédente, qu’outre les deux équations proportionnelles à et à qui sont les plus considérables, il y en a encore deux qui montent à quelques secondes, et dont l’une est proportionnelle à et l’autre à il est vrai que cette dernière, outre qu’elle est très-petite, peut être combinée avec la seconde, de manière qu’il n’en résulte qu’une seule de la forme car, puisque